Christophe Clark prend parti pour que le X-business hongrois ne soit pas touché à son tour par le sida.
Le sida
ne passera pas à Buda
A la suite de la rumeur d’une épidémie de sida dans le X-business russe, le réalisateur Christophe Clark réagit pour « Hotvideo.fr » sur le laisser-aller de certaines productions sur les règles d'hygiène : « C'est une honte. Il y a une maison de production américaine, dont je ne citerai pas le nom, qui paye tellement peu les hardeuses, que le test VIH leur revient plus cher. Je suis un des rares à demander un test de dépistage fait deux semaines auparavant au maximum. On me critique beaucoup pour cette règle. Mais je ne fais pas tourner une fille que je ne baiserais moi-même pas par peur d'être contaminé. Le sida, ce n'est pas un rhume.
J'ai envie de monter au créneau, de hurler pour que l'on respecte les acteurs. Les hardeuses et les hardeurs ne sont pas de la viande. J’ai assez d’années de métier pour me permettre un scandale. Je veux rester propre pour ce métier qui m’a tant donné. Aujourd’hui, on peut rester digne avec un porno sexy, pervers et divertissant. J’en ai assez de ces pratiques et ce laisser-aller qui salissent le métier ».
Par Nicolas Nykvist
Paru le 09 septembre 2008
